Le complexe accueille des classes primaires depuis 2018.
Le bâtiment achevé en 2018 a été récompensé par le Best architects 21, une distinction qui a une dimension européenne.
Le
nouveau complexe scolaire du Couchant, à Nyon, s’est distingué sur le
plan européen. Il vient de recevoir le prix Best architects 21 dans la
catégorie bâtiments scolaires, où quinze autres constructions ont été
récompensées. Réalisé par le bureau d’architectes Aeby Perneger &
Associés, il a été achevé en 2018.
L’école
nyonnaise s’est démarquée parmi 400 concurrents face à un jury
international. Elle accueille des classes primaires, des espaces
extrascolaires, une école de musique et des services médicaux. Elle
possède aussi une salle de gymnastique. Sa façade striée prend une
teinte différente selon la luminosité, passant du brun foncé au bronze.
«Nous n’avons pas souhaité construire une école pour recevoir un prix, avertit d’emblée Claude Uldry, municipal des Bâtiments. Mais nous sommes très heureux de cette distinction, qui démontre que nous prenons soin de notre patrimoine.» L’élu s’explique la récompense notamment par la bonne intégration de l’édifice dans le quartier, ainsi que par la qualité de la construction dans un souci de développement durable. Il rappelle en outre que, dans la première version de la Municipalité, l’ancien collège et sa salle de gym devaient être rénovés. Le Conseil communal avait alors préféré la démolition et la reconstruction d’un nouveau complexe. Une décision qui permet à la Ville, et aux architectes qui avaient gagné le mandat au terme d’un concours d’architecture, de briller aujourd’hui sur le plan continental
Messieurs, J’ai quelques remarques et commentaires à faire sur les articles de votre bulletin. Pour commencer propriété Bois-Fleury : Est-ce que la commune de Nyon doit acheter toutes les propriétés en vente ? A l’époque les promoteurs souhaitaient réaliser une nouvelle extension et faire une plus-value financière ! Si la ville avait acheté cette propriété, vous mettez pour de la culture ou du social ! N’avons-nous pas assez de lieu constitué d’habitation et transformé en lieu divers ? COV, Le lieu-dit, les écoles de Mangettes, la pisciculture, l’école de la Redoute, la Levratte, etc. Je préfère nettement une maison comme celle-ci habitée par des citoyens Nyonnais et qui peuvent participer à la vie de la cité.
Pour ce qui concerne le PA Centre-Ville vous parlé de tuile, mais plusieurs toits sont couverts d’ardoise ce qui donne un autre cachet ! Pour ce qui concerne les panneaux photovoltaïques, cela fait partie d’une évolution inéluctable de l’architecture si nous voulons continuer à avoir suffisamment d’énergie. D’autre part les fabricants ont faits d’énorme progrès sur la colorisation des panneaux www.sunage.ch Pour ce qui concerne les surélévations celles-ci sont une évolution de la vie. Visité Genève la vieille ville, elle s’est construite en plusieurs étapes. Est-ce contestable aujourd’hui ? Est-il préférable de manger des terres agricoles comme la prairie ? Quant aux différentes maisons répertoriées, certaines n’ont pas 10ans ! Je vous prie d’agréer, Messieurs, mes cordiales salutations J.H.
Le plus ancien jardin public de la ville de Nyon, dominé par les colonnes romaines, balance entre classicisme et biodiversité.
Classique,
le parc du Bourg-de-Rive se distingue par sa forte pente et sa fabuleuse
situation au bord du lac.
Patrick Martin
Au
premier regard, c’est un parc de verdure à l’ancienne, avec ses massifs de
fleurs, ses plates-bandes, ses rocailles et ses arbres exotiques. Les ornements
du Bourg-de-Rive habillent majestueusement la grande rampe qui descend, à
l’ouest de Nyon, entre les murailles de la vieille ville et le port. De facture
classique, le parc a été inauguré en 1956, deux ans avant les célébrations du
bimillénaire de l’ancienne cité antique, qui ont permis d’ériger, sur l’esplanade
des Marronniers, les deux colonnes romaines dominant le lac et le Mont-Blanc.
Seuls les aînés se souviennent que cette rude pente accueillait au XIXe siècle des vignes, puis le potager de l’ancienne infirmerie, devenu le Musée du Léman. C’est en 1949, lorsque la ferme Perroud, qui était située à l’angle entre la route du Cordon et le quai Louis-Bonnard a entièrement brûlé, que la Ville a songé à racheter ces ruines. L’opportunité s’est vite présentée de transformer cette parcelle, ainsi que celle du Pré-de-l’Hôpital en parc d’agrément pour habitants et touristes, offrant par la même occasion une belle carte de visite à l’entrée de la ville en venant de Genève.
Il faut respecter l’historique de ce qui fut le premier parc de la ville de Nyon
Hugues Rubattel
Créer un parc sur ce coteau abrupt n’était pas une mince affaire, car cela nécessitait de nombreux terrassements pour éviter le ravinement du talus et l’aménagement de cheminements et escaliers pour les promeneurs. On est donc allé chercher le chef jardinier de la Ville de Lausanne, André Desarzens, pour concevoir espaces et plantations sur cette parcelle de 15 000 m2. Le projet coûtant fort cher pour l’époque, soit 180 000 francs, il a fallu attendre 1956 pour terminer le projet, réalisé par étapes.
Aujourd’hui,
les couronnes des arbres sexagénaires, cèdre de l’Atlas, mélèzes, Ginkgo
biloba, érable argenté, tulipier, magnolia à grandes fleurs, ont atteint une
ampleur spectaculaire, offrant aux promeneurs une ombre bienvenue. Et aussi de
belles cachettes aux enfants qui se plaisent à se glisser sous les branches
tombantes d’un gigantesque hêtre pleureur cachant une puissante ramure. Car les
petits panneaux qui interdisaient autrefois de fouler un impeccable gazon gorgé
de pesticides ont depuis longtemps disparu. «Désormais, on ne fait que tondre
l’herbe à ras, alors que des prairies fleuries ainsi que quelques arbres
fruitiers ont remplacé les laurelles et le millepertuis qui tapissaient
autrefois les talus situés sous les remparts», explique Hugues Rubattel, chef
des Espaces verts de la Ville de Nyon. Ce dernier, soucieux de garder l’esprit
classique du parc tout en l’adaptant aux méthodes extensives, ne taille plus
les arbres et fait se succéder les floraisons durant dix mois par année.
Un médaillon vedette
Les
visiteurs peuvent donc se bronzer et pique-niquer sur l’herbe, reprendre leur
souffle sur la montée au gré des placettes ornées de bancs et de petites
fontaines émaillant le parcours. Ils traversent aussi de belles rocailles
agrémentées de cascades d’eau, les horticulteurs de la ville ayant toute
liberté de les planter à leur goût. La pièce la plus photographiée, c’est
évidemment le fameux médaillon floral ovale qui fait la fierté du parc depuis
des décennies. Illustrer avec un dessin de fleurs un thème d’actualité
régionale ou internationale est devenu une tradition dès 1958. Le premier
motif, illustrant un char romain, célébrait le bimillénaire de la ville.
Ensuite, les fables de La Fontaine, qui cachaient parfois des piques aux
politiciens locaux, ont été très en vogue, comme les Jeux olympiques ou les
anniversaires de la mort de personnes célèbres, comme Hergé, le clown Grock ou
Jacques Prévert. Depuis dix ans, c’est le graphiste Aurélien Hubert qui en
dessine le thème. On ne découvrira celui de 2020 que lors de sa réalisation en
juin, avec 20 000 plantes et du gravier coloré. Et promis, ce ne sera pas le
coronavirus!
«On
essaie de recréer par étapes la ceinture de verdure qui entourait l’enceinte de
la vieille ville. Le prochain enjeu sera de mieux relier ce parc du
Bourg-de-Rive avec la future extension du Musée du Léman. On réfléchit à un
bassin, à déplacer la place de jeux», confie la municipale Fabienne Freymond
Cantone.
La ferme-château du Bois de Chênes date du XVIIe siècle. Son
histoire et l’ensemble bâti font la fierté de notre région. Elle comprend un fournil
et un impressionnant jardin potager clos, le tout situé au cœur du patrimoine forestier
du Bois de Chênes. La Fondation du Bois de Chênes a permis l’organisation de cette
rénovation tout en respect et nous sommes heureux de vous proposer cette visite.
Nicolas Delachaux, architecte, et Catherine Schmutz, historienne
des Monuments, seront nos guides. Elle connaît toute son histoire et lui le défi
de sa restauration.
Rendez-vous à 09h30
sur le parking Ouest à l’entrée du Bois de Chênes. Depuis Coinsins, suivre la route
qui part à côté de l’Auberge en direction de Genolier sur 1,6 km, puis faire un
virage serré à droite sur le chemin du Bois de Chênes. Un parking se trouve après
100 m, à l’entrée de la forêt. De là une
dizaine de minutes marche sur un sentier forestier nous amènera à la ferme (prévoir
chaussures et vêtements adaptés). Café-croissants à l’arrivée.
Le prix de cette journée est fixé à CHF 15. – par personne, à payer sur place.
Prière de vous inscrire
avant le 20 septembre. Le nombre de participants est limité à 30 personnes ;
les membres de PN auront la priorité.