Les cages d’escalier ont une histoire !

Conférence de Catherine SCHMUTZ

mercredi 28 novembre 2018 – 18H30

Salle du Conseil, Ferme du Manoir, 3 Place du Château, Nyon

Au début du XXe siècle, alors que les arts décoratifs fleurissent dans toute l’Europe, les cages d’escalier des immeubles d’habitation sont des lieux de représentation par excellence, souvent conçues avec un grand souci du détail. Catherine Schmutz, bien connue des Nyonnais en tant qu’historienne de la ville et de la région, présentera  les cages d’escalier de Suisse romande. Elle a participé à un ouvrage sur le sujet.

Un apéritif sera offert au terme de la conférence pour prolonger la discussion. Entrée libre.

Le Verre à tout faire

À la fin du XIXe siècle et au début du XXe, la fabrication, la commercialisation et l’utilisation du verre destiné à la construction connaissent des mutations importantes dont l’architecture moderne – qu’elle soit Art nouveau, régionaliste, Art déco ou de style international – profite autant qu’elle contribue à les stimuler. Un verre moderne, à tout faire : des fermetures de baies, bien sûr, mais aussi des murs, des sols, des voûtes, des coupoles, etc., alimentant l’utopie de la maison de verre qui obsède   la deuxième moitié du XIXe siècle. Son histoire reste toutefois en grande partie à écrire, car si quelques produits ont été mis en lumière, tels la brique Falconnier, le béton armé translucide système Joachim, le Glasbeton système Keppler et la brique Nevada de Saint-Gobain, les matériaux et leur application demeurent presque entièrement inconnus.

Dans le cadre de l’exposition Un rêve d’architecte. La brique de verre Falconnier,  ce colloque, organisé en commun par l’Université de Lausanne (Pr Dave Lüthi, section d’histoire de l’art), le Château de Nyon (MA Aline Jeandrevin, commissaire scientifique de l’exposition; Vincent Lieber, conservateur du Château de Nyon) et le Vitrocentre Romont (Dr Sophie Wolf et Dr Stefan Trümpler), cherche à appréhender ces techniques dans leur contexte historique.

Trois axes sont envisagés:

  • les nouvelles techniques du verre au tournant du siècle ;
  • le verre en lien avec les nouveaux matériaux (notamment le béton armé);
  • la restauration et conservation de ces artefacts, un siècle plus tard.

Le colloque a lieu au Château de Nyon, salle de réception Nombre de places limité. Inscription auprès de Frédéric Seiler (frederic.seiler@unil.ch) d’ici au 15 octobre 2018.

www.unil.ch/patrimoine www.vitrocentre.ch www.chateaudenyon.ch

Depuis la gare, suivre :

Rue de la Gare / Grand-Rue / Place du Château (7 min)

Le verre dans l’architecture tertiaire à Paris à la fin du XIXe siècle, entre

Photo © Château de Nyon/Régis Colombo

invention formelle et tradition technique.

17:30         visite du Château de Nyon (Vincent Lieber) 18:15                  fin de la première journée


Vendredi 2 novembre

13:30         accueil des participant-e-s

14:00         Vincent Lieber & Aline Jeandrevin: ouverture du colloque

14:15         Dave Lüthi: Topographie du verre dans la maison du début      du          XXe siècle

14:55         Guy Lambert: Composer la façade « d’une seule grande fenêtre»?

Le verre dans l’architecture tertiaire à Paris à la fin du XIXe siècle, entre invention formelle et tradition technique.

15:35         pause café

16:00         Jean-François Cabestan: La brique de verre Falconnier à Paris : généalogie et cas d’expérimentation.

16:40         Anne-Laure Carré: Hygiénisme et offre de produits verriers : « De l’air, de la lumière, voilà le but à poursuivre».

17:30         visite du Château de Nyon (Vincent Lieber)

18:15                  fin de la première journée

Samedi 3 novembre

9:30           Jean-Baptiste Minnaert: Henri Sauvage (1873-1932) au 7, rue de Trétaigne à Paris, 1903-1904. Brique de verre, béton armé et rationalisme démonstratif.

10:10         Giulia  Marino:  Conservation,  restitution,  réinterprétation.  Quelle  stratégie de restauration pour les pans translucides Falconnier du « 25 bis, rue Franklin»?

10:50         pause café

11:15         Nicolas Chachereau: Des pierres, du verre et des brevets. Les ressorts de l’usage des brevets dans la construction au tournant du XXe siècle.

11:55         Sophie Wolf & Stefan Trümpler: Les Steinsprossenfenster ou « fenêtres de pierre» de Richard A. Nüscheler.

12:35         repas

14:15         Marie-Jeanne Dumont: Briques et pavés de verre de l’entre-deux- guerres : un patrimoine méconnu.

14:55         Yassine Kébir: « De la mise en plomb à la mise en béton»: Réflexion sur les applications du béton translucide dans les églises du XXe siècle.

15:40         pause

16:00         visite de l’exposition Un rêve d’architecte. La brique de verre Falconnier

(Aline Jeandrevin) 17:30                   fin du colloque

VISITE GUIDEE du Site de CHANGINS samedi 6 octobre 2018

Nous vous proposons de visiter ensemble le site de Changins sous la conduite de M. Serge Hautier, professeur de microbiologie des vins selon le programme suivant :

09H45 Rendez-vous sur place à l’Ecole d’Ingénieurs de Changins, places de parc à disposition

10H00  Visite guidée du site, de l’école / fondation, aspects historiques,

les différentes formations, visite du bâtiment, des laboratoires et de la cave,

quelques explications sur la vigne et le vin

12h00  Dégustation offerte par Changins.

 

Le prix de cette journée est fixé à CHF 10.00 par personne, à payer sur place.

 Prière de vous inscrire avant le 15 septembre. Le nombre de participants est limité à 25 personnes ; les membres de PN auront la priorité.

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Visite guidée à Carouge/GE le 29 septembre 2018

Nous vous proposons de visiter ensemble Carouge, la ville sarde construite au XVIIIe  siècle pour concurrencer Genève et qui a trouvé une place spéciale dans le cœur des habitants de notre région.

09H00 Rendez-vous Place Perdtemps côté Salle Communale pour organiser les voitures avant le départ pour Carouge.

10H00  RV à Carouge avec Madame Gianna Loredan, reconnue pour l’amour qu’elle met à faire découvrir sa ville. La visite débutera par une vue plongeante sur Carouge avant une balade guidée à travers ses rues, son marché et quelques cours privées si caractéristiques de l’habitat local.

12H00 Repas en commun

14H00  Visite du Temple et de l’Eglise avec Monsieur Jean-Marie Marquis et Madame Loredan.

Le prix de cette journée est fixé à CHF 50.00 à verser sur le compte

CCP 12-8591-0 ou par ebanking

IBAN CH67 0900 0000 1200 8591 0,

après confirmation de l’inscription par email ou réception d’un BVR.

Prière de vous inscrire avant le 15 septembre. Le nombre de participants est limité à 20 personnes ; les membres de PN auront la priorité.

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Valorisation de l’amphithéâtre

ARTICLE DE LA COTE – 30 AOUT 2018

“Un pas de plus vers la valorisation de l’amphithéâtre”

Inaccessible au public depuis 22 ans, l’amphithéâtre de Nyon deviendra zone d’utilité publique. La Municipalité est enfin parvenue à s’entendre avec le dernier opposant.

PAR ANTOINE GUENOT

C’est une avancée, même si rien de concret ne devrait sortir de terre avant quelques années: le plan de quartier, qui doit permettre de valoriser l’amphithéâtre, va enfin pouvoir être mis en œuvre. La Municipalité est en effet parvenue à s’entendre avec le dernier opposant au projet, un voisin direct, après trois longues années de négociations.

C’était la hauteur d’un édicule, envisagé comme local technique, qui posait problème au riverain. Au départ, quatorze habitants avaient manifesté leur désapprobation. Mais leurs oppositions avaient été rapidement levées, sans que ceux-ci décident de faire recours.

L’application de ce plan de quartier signifie que le terrain, jusqu’ici considéré comme zone à bâtir, va être réaffecté en zone d’utilité publique. Et cela marque une première étape vers l’ouverture et la valorisation du site. «Le dossier va pouvoir revenir sur la table de la Municipalité, qui l’a inscrit dans son programme de législature, indique la municipale de la culture, Fabienne Freymond Cantone. La validation de ce plan de quartier signifie uniquement qu’un certain nombre de volumes sont autorisés sur la parcelle. Rien de plus.»

«Jules II» toujours dans les tiroirs

En 2011, un projet architectural, baptisé «Jules II», avait été retenu par la Municipalité. Plus modeste que sa première mouture (avec musée et installations pour la tenue de spectacles), il prévoyait la construction d’une liaison piétonne surplombant l’amphithéâtre. Et d’un édicule sur deux niveaux (qui posait donc problème au dernier opposant) pour stocker du matériel technique et créer un lien visuel avec la ville.

Ces plans sont toujours dans les tiroirs de la Municipalité «mais ils doivent encore être discutés en profondeur et affinés», indique Fabienne Freymond Cantone. Surtout, ils devront être mis à l’enquête et ce processus devra bien entendu être validé par le Conseil communal. Qui décidera enfin si oui ou non un crédit de réalisation peut être débloqué. On l’aura compris, l’amphithéâtre devrait dormir sous bâches encore quelques années.

Du rêve à l’imbroglio juridique

C’était en 1996. Les pelleteuses d’un vaste projet immobilier mettaient à jour, totalement par hasard, les ruines de l’amphithéâtre. Une fabuleuse découverte pour Nyon, moins pour le promoteur qui n’a pas eu d’autres options que de jeter l’éponge. Et de revendre le terrain au canton.

Rapidement, la Ville le rachètera à son tour et nourrira de grands projets. Au début des années 2000, en collaboration avec le canton, elle avait lancé un concours d’architecture. Les lauréats proposaient alors d’y implanter un musée et d’y construire un parvis public. On envisageait aussi de l’aménager pour pouvoir y organiser concerts et spectacles. C’était le projet «Jules». Trop coûteux et trop compliqué, finalement, d’autant que ces réalisations auraient empiété sur le domaine privé. Et que les riverains s’y opposaient massivement.

En 2011, une nouvelle mouture, plus modeste, voyait enfin le jour sous le nom de «Jules II». Trois ans plus tard, le Conseil communal donnait le feu vert au plan de quartier devant permettre sa réalisation. Mais il aura donc fallu attendre encore trois années supplémentaires pour venir à bout des oppositions.” (fin de l’article de La Côte)