La ferme-château du Bois de Chênes date du XVIIe siècle. Son
histoire et l’ensemble bâti font la fierté de notre région. Elle comprend un fournil
et un impressionnant jardin potager clos, le tout situé au cœur du patrimoine forestier
du Bois de Chênes. La Fondation du Bois de Chênes a permis l’organisation de cette
rénovation tout en respect et nous sommes heureux de vous proposer cette visite.
Nicolas Delachaux, architecte, et Catherine Schmutz, historienne
des Monuments, seront nos guides. Elle connaît toute son histoire et lui le défi
de sa restauration.
Rendez-vous à 09h30
sur le parking Ouest à l’entrée du Bois de Chênes. Depuis Coinsins, suivre la route
qui part à côté de l’Auberge en direction de Genolier sur 1,6 km, puis faire un
virage serré à droite sur le chemin du Bois de Chênes. Un parking se trouve après
100 m, à l’entrée de la forêt. De là une
dizaine de minutes marche sur un sentier forestier nous amènera à la ferme (prévoir
chaussures et vêtements adaptés). Café-croissants à l’arrivée.
Le prix de cette journée est fixé à CHF 15. – par personne, à payer sur place.
Prière de vous inscrire
avant le 20 septembre. Le nombre de participants est limité à 30 personnes ;
les membres de PN auront la priorité.
Nous vous proposons de déambuler sur les pas de Voltaire, dans sa ville de Ferney-Voltaire ainsi que dans son château tout récemment rénové.
Le samedi étant un jour de marché à Ferney- Voltaire, le parking est très difficile ; aussi nous retrouverons à Nyon sur la place Perdtemps (à côté de la Salle Communale) avant d’aller parquer au Grand-Saconnex et de prendre le bus F.
09h30 Rendez-vous à côté de la Salle Communale pour regroupement des voitures
10h00 Parking au Grand-Saconnex puis bus F direction Ferney-Voltaire
11h00 Rendez-vous devant la Mairie avec Corinne Millier, notre guide en ville 12h30 Déjeuner à l’Hôtel de France
14h00 Visite du Château avec un guide
15H30 Petite promenade dans le parc
16h00 Retour par le bus F + voiture
Le prix de cette journée est fixé à CHF 70. – par personne (comprenant bus, visites, repas et boissons).
A payer à Pro Novioduno, 1260 Nyon, CCP 12-8591-0 ou IBAN CH67 0900 0000 1200 8591 0
Prière de vous inscrire avant le 20 septembre. Le nombre de participants est limité à 30 personnes ; les membres de PN auront la priorité.
Dans l’attente de vous retrouver peut-être lors de cette visite, nous vous adressons nos meilleures salutations.
Les 10 et
11 septembre, une exposition dévoilera les résultats et présentera l’ensemble
des projets ayant participé aux mandats d’étude parallèles (MEP) en vue de la
réalisation du futur parc public à Perdtemps et de la mise en souterrain du
parking, projet phare de la législature 2016-2021.
En libérant cet espace majeur, la
Municipalité confirme son ambition de renforcer l’animation au centre-ville en
développant un parcours de commerces, de terrasses et de places publiques,
allant de la gare au Château, en remontant par l’avenue Viollier.
L’exposition se tiendra à la
salle communale, rue des Marchandises 4, à Nyon, horaires d’ouverture et
visites commentées de 16h à 19h.
Une représentation de cette oeuvre sera donnée à la salle de la
Colombière de Nyon le 12 juillet
prochain par une compagnie de Zürich que l’Association Niedermeyer a invitée.
L’article de fond qui figure dans la plaquette édité par l’association retrace l’incroyable imbroglio que suscita la création de cette œuvre de notre compositeur nyonnais, présentée comme le GRAND OPÉRA qui devait sauver une situation allant en se dégradant dans la gestion du théâtre de l’ Académie royale de Musique, autrement appelé Opéra de Paris.
Dans la presse on se lançait des contrevérités sur le choix du librettiste et du compositeur que fit en la circonstance le directeur de l’établissement Léon Pillet. Le public s’attendait à voir à l’affiche une œuvre majeure, soi-disant déjà commandée au grand Meyerbeer. Le Prophète devait en être le titre. Mais le dit Prophète ne vint pas ! C’ est Niedermeyer qui dut, en moins d’une année, composer cette œuvre prometteuse, dont la vie impressionnante de Marie Stuart donnerait le change. Comme tout GRAND OPÉRA il devait comporter cinq actes et des ballets, une gageure que, malgré tout, notre compositeur nyonnais réussit, puisqu’il resta à l’affiche de l’Opéra de Paris durant plus d’une année et fut repris en Allemagne à Stuttgart en 1877.
Cet opéra sera mis à jour à plusieurs reprises jusqu’à la représentation au format d’un théâtre de poche
P.S. La plaquette détaillant cette oeuvre sera en vente au prix de CHF 5.- à notre Centre de documentation et à l’entrée du spectacle.
PRESENTATION DE LA SECTION VAUDOISE DE PATRIMOINE VAUD
Par Béatrice Lovis, Présidente
Je
tiens à remercier en préambule Monsieur Georges Darrer pour m’avoir
donné l’opportunité de présenter Patrimoine suisse lors de l’Assemblée
générale 2018 de Pro Novioduno. Cette rencontre a été l’occasion de
faire connaissance et, surtout, de mieux connaître nos activités et
fonctionnements respectifs. Le texte qui suit reprend en grande partie
les propos que j’avais développés.
Quelques chiffres
Commençons
par présenter en quelques chiffres la section vaudoise de Patrimoine
suisse, que je préside depuis bientôt deux ans. En premier lieu, la date
de 1910, qui est l’année de la création de la section. Elle forme l’une
des 26 sections cantonales qui sont rattachées à l’association faîtière
Patrimoine suisse, qui a son siège à Zurich (Villa Patumbah). Connue
par certains sous son ancien nom « Société d’art public », c’est en 2008
que l’association a adopté sa dénomination actuelle, à savoir «
Patrimoine suisse, section vaudoise ».
981, c’est le nombre actuel de ses membres. Elle est ainsi la 4e plus
grande section cantonale, après celles de Berne, Zurich et du Tessin.
Patrimoine suisse compte environ 14’000 membres à travers toute la
Suisse. Mais comme la plupart des associations culturelles, elle
rencontre un problème d’érosion de ses membres, ce qui l’oblige à
redoubler d’efforts pour coopter de nouveaux adhérents.
22,
c’est le nombre de membres composant le comité de la section vaudoise.
Ce comité est composé essentiellement d’architectes (9). Mais on y
trouve aussi quatre avocats et juristes, un ingénieur, un archéologue,
une restauratrice, un enseignant, une experte en finance et deux
historiennes de l’art. Mon souhait est de recruter dans un avenir proche
quelques historiens des monuments expérimentés.
1998
est l’autre date clé de la section, qui hérite cette année-là d’un
domaine prestigieux, celui de La Doges, situé sur les hauts de La
Tour-de-Peilz. La Doges comporte une maison de maître du XVIIe siècle, remaniée aux XVIIIe et XIXe siècles,
un rural, diverses dépendances, des prés ainsi qu’un très beau parc qui ouvre sur le lac et les Alpes
Les
vignes environnantes ont été léguées à la Confrérie de Vignerons. La
propriété a appartenu à la famille Palézieux pendant près de 200 ans.
Ses descendants, Odette et André Coigny-de Palézieux, l’ont léguée avec
son mobilier, les œuvres d’art, la vaisselle, les archives, etc.
L’ensemble du domaine a été classé Monument historique en 2003 (recensé
en note 2, à savoir d’importance régionale). Ce legs extraordinaire
était accompagné d’un capital dont les intérêts permettent d’entretenir
le domaine et de le faire vivre grâce à diverses activités culturelles.
Objectif I – Sauvegarde
Quelle
est la mission de Patrimoine suisse, section vaudoise ? Quels sont ses
objectifs ? Et quels moyens a-t-elle pour y parvenir ? La section
s’engage, tout comme l’association faîtière,
pour
la protection et la conservation du patrimoine bâti et paysager, allant
du mur de vigne au château le plus prestigieux. Lors de la prochaine
révision de ses statuts, il est prévu d’élargir son champ d’action au
patrimoine mobilier et immatériel, également menacés.
Un
élément important de son travail est de suivre avec attention les
dossiers de mise à l’enquête, comme le fait aussi Pro Novioduno. Elle
s’oppose aux projets qui ne respectent pas les règles en matière de
protection du patrimoine. Pour faire ce travail, qui est très conséquent
au vu de la taille du canton de Vaud (plus de 3000 km2), il existe une
Commission technique qui est composée essentiellement d’architectes.
Présidée par Hans Niederhauser, elle se réunit dix fois l’an pour juger
de l’opportunité ou non de faire opposition à des projets de
transformation ou de démolition. C’est sur le préavis de cette
commission que le Comité se prononce. Le vote du Comité peut toutefois
se faire après le dépôt de l’opposition, étant donné les délais parfois
très courts imposés par les mises à l’enquête.
Au
même titre que Pro Natura ou le WWF, la section vaudoise est l’une des
rares associations du canton à pouvoir faire recours si son opposition
est levée sans que des améliorations substantielles aient été proposées.
C’est un élément crucial pour faire pression, que toutes les sections
cantonales ne possèdent malheureusement pas.
Pour
exercer cette surveillance, le territoire a été découpé en des zones
analogues à celles de la section cantonale Monuments et Sites (M&S).
Jusqu’en 2018, il était divisé en 4 zones géographiques (en 6 zones
depuis 2019). Nyon est inclue dans la zone qui est la plus étendue de
toutes, qui va de Coppet à Orbe en passant par Allaman, englobant ainsi
presque tout l’arc jurassien. Au niveau cantonal, c’est le conservateur
Ulrich Doepper qui est en charge de cette zone ; chez Patrimoine suisse,
ce sont les architectes Esther Stierli et Evelyne de Reynier.
Christiane Betschen, ancienne présidente, se charge quant à elle de la
vallée de Joux. Mme Betschen, qui connaît très bien le territoire,
dépouille systématiquement les FAO et alerte nos responsables de
région
dès qu’un objet doit être vérifié sur place ou dès qu’un PPA/PGA peut
être problématique. Cette tâche de surveillance à travers le territoire
vaudois est d’autant plus lourde que M&S, en sous-effectif, ne peut
assurer celle des notes 3 et 4. D’une certaine manière, Patrimoine
suisse se substitue à l’Etat, ce qui est problématique.
Des
contacts réguliers sont entretenus avec les collaborateurs de M&S
et la Ville de Lausanne. Cette dernière organise plusieurs fois l’an des
réunions pour discuter de projets d’une certaine importance, réunions
lors desquelles notre section peut exprimer ses critiques/remarques. Le
but de ces séances est de faciliter la communication et, si possible,
d’améliorer le projet en amont pour éviter un blocage lors de la mise à
l’enquête.
Objectif II – Valorisation
La
seconde tâche très importante qui incombe à Patrimoine suisse est la
valorisation du patrimoine. En effet, en valorisant notre patrimoine
bâti et paysager, la population prendra conscience de son importance et
il sera moins nécessaire de se battre pour sa sauvegarde.
Il
existe divers moyens pour le valoriser et surtout pour informer. L’un
d’eux est de fédérer les associations locales et régionales de défense
du patrimoine en organisant des séminaires à leur intention. Le but est
de s’informer mutuellement sur des sujets d’actualité et de débattre de
thèmes d’intérêt commun. Le dernier séminaire, qui s’est déroulé à La
Doges en novembre 2018, avait pour thème la « Mise en couleur des
bâtiments – entre arbitraire et systématique ».
Des
excursions et visites guidées sont organisées pour nos membres mais
aussi pour le grand public. L’année 2018 était l’Année européenne du
patrimoine culturel. A cette occasion, les sections romandes se sont
associées pour créer l’opération « Clou rouge ».
Un clou rouge en métal de 60 kg mesurant 1m70 a été posé à proximité immédiate d’un édifice qui a été restauré dans les règles
de l’art ou qui a fait l’objet d’une mise en valeur particulière.
«Planté
» à 17 reprises sur l’ensemble du territoire romand lors de
manifestations festives, il a rencontré un grand succès sur sol vaudois.
Du
21 avril au 19 mai, plus de 3’000 visiteurs ont eu l’occasion de
visiter le Château de l’Aile et la Salle del Castillo à Vevey (ill.), le
Château de Cheseaux et les Anciens Moulins Rod à Orbe.
Un
autre moyen pour valoriser le patrimoine est de récompenser les
propriétaires, les communes ou associations particulièrement méritantes.
Raison pour laquelle mon prédécesseur, Denis de Techtermann, a créé en
2007 la Distinction vaudoise du patrimoine, qui est un prix honorifique
attribué tous les deux ans. En 2016, les Archives de la construction
moderne de l’EPFL ont été honorées ; en 2018, une double distinction a
été attribuée aux restaurations exemplaires du Château de l’Aile et de
la Salle del Castillo.
Pour
valoriser, il faut aussi savoir bien communiquer, élément qui est trop
souvent négligé. La section vaudoise a divers outils à disposition. Tout
d’abord son journal A Suivre qui paraît trois fois l’an. Il est
utile pour informer ses membres sur les activités organisées et ses
prises de position. Des articles sur des architectes vaudois y
paraissent régulièrement, rédigés par des historiens des monuments,
confirmés ou qui viennent de terminer leurs études.
Le
site internet de la section, refait à neuf en janvier 2018, est une
carte de visite très importante. Depuis sa mise en ligne, plus de 50
adhésions se sont faites via le site (www.patrimoinesuisse-vd.ch). Créée
depuis peu, la page Facebook de la section permet d’avoir un impact
immédiat lors d’annonces d’événements et de la faire connaître plus
facilement auprès de personnes qui ne sont pas
membres
mais qui potentiellement pourraient le devenir. A titre d’exemple, le
post concernant le Clou rouge à Vevey a été vu plus de 12’000 fois et
2’400 personnes ont réagi à la publication. Ceci a permis de palier à
l’absence d’intérêt de certains médias traditionnels.
Il
me tient à cœur d’exploiter au mieux l’extraordinaire potentiel du
domaine de La Doges, notamment en mettant sur pied des visites
guidées de qualité. Des portes ouvertes sont organisées tous les
derniers samedis du mois. Ce n’est toutefois pas suffisant : il faut
mettre l’accent sur la jeune génération, qui héritera de notre
patrimoine. Pour ce faire, des visites pour les classes seront proposées
dès cet été. Donner des cours grand public autour du patrimoine, louer
la salle de séminaire aux associations, organiser des concerts dans le
grand salon historique ou dans le parc, programmer des spectacles dans
la grange qui vient d’être restaurée : ce sont tout autant d’activités
qui permettent de faire vivre ce lieu d’exception, de défendre la cause
du patrimoine et de combattre par la même occasion le déficit d’image
dont souffre Patrimoine suisse, en particulier dans le canton de Vaud.
En
effet, une enquête de l’association faîtière nous a fait réaliser qu’en
Suisse romande 57% de la population n’a jamais entendu parler de
Patrimoine suisse, alors qu’en Suisse alémanique, ce pourcentage se
réduit à 14%. L’association souffre d’une image négative à cause de ses
oppositions et recours qui empêchent des projets de se réaliser. Une
fois encore, la communication est cruciale pour expliquer le pourquoi de
notre démarche. Le travail de valorisation en amont est d’autant plus
important pour convaincre ensuite la population du bienfondé de notre
position. Il s’agit de l’un des plus grands défis de mon mandat de
présidente, à savoir faire connaître l’association au-delà du cercle
restreint des fidèles défenseurs du patrimoine, mieux communiquer nos
objectifs et actions, et convaincre les autorités politiques et les
Vaudois en général de la légitimité de notre démarche.
Soutenez l’activité de Patrimoine suisse, section vaudoise en devenant membre!
Par
votre adhésion, vous êtes automatiquement affilié à l’association
faîtière Patrimoine suisse qui offre divers avantages et rabais.
Vous recevrez notre journal A Suivre, qui paraît trois fois par année, et la revue trimestrielle Heimatschutz/Patrimoine.
Nous avons le plaisir de
vous proposer de participer à notre excursion de printemps selon le programme
suivant (sous réserve de légères modifications) :
Samedi 25 mai 2019
07h00 Départ
de Nyon en bus. Arrêt café en route.
11h00 Visite avec guide du MUSEE BALLENBERG, architecture et artisanat
13h00Déjeuner
au Alter Bär
14h30 Visite
libre
16h00 Départ
pour GIESSBACH avec une vue à couper
le souffle sur le lac de Brienz et une boisson rafraichissante devant les
chutes
18h30 Check
in à l’Hôtel Krone à Thun
19h30 Souper
sur l’Aare Terrasse, le temps
permettant.
Dimanche 26 mai 2019
08h00 Petit
déjeuner à l’hôtel
09h00 Check
out individuel à l’hôtel
09h30Visite guidée de la VIEILLE VILLE de Thun
11h00 Visite
du PANORAMA DE WOCHER, 360 degrés, datant
de 1814, le plus ancien de Suisse
12h40 Départ en bateau vers le CHATEAU D’HUENEGG ou un snack léger nous sera servi
14h30Visite guidée du château et de son parc
16h00 Voyage
du retour avec arrêt boisson. Arrivée prévue à Nyon vers 19h00
Prix : CHF 430.- en
chambre double,
CHF 490.- en chambre individuelle
Veuillez vous inscrire en
envoyant le bulletin annexé avant le 6 avril 2019.